Archives des articles tagués Tricot-Graffiti

Le groupe de Villeray en transition recherche une personne pour animer une activité/intervention de tricot urbain, lors de sa fête, le 7 septembre prochain. Si vous êtes intéressé/e(s), svp écrire à info@villerayentransition.info

Une fête à ne pas manquer! Toutes les info ici.

Festival de la fibre TWIST avec Les Ville-Laines et toutes les autres twistées de la laine ce weekend, 24 et 25 août.

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Réponse à l’article de Zola publié sur OFFmural-es.

En tant que Ville-Laines, nous avons beaucoup de plaisir à travailler en collectif et à faire de la rue un terrain de jeu.

Nous apprenons entre autre à composer avec la différence. Même au sein des Ville-Laines, nous ne partageons pas toujours les mêmes points de vue et convictions. Ça nous nourrit. Ce qui nous unit avant tout, c’est l’amour de la fibre et notre désir indélébile de tisser du lien social et de se réapproprier l’espace urbain. Au-delà de l’esthétisme, le tricot-graffiti a une vocation: celle d’égayer le quotidien en mettant un peu de couleur et de douceur dans la grisaille urbaine. Sous son apparence d’art naïf, cette approche fait preuve d’une politique horizontale et inclusive.

Notre démarche est ludique. Même dans le choix des mots. Cela dit, ce n’est pas sans questionnement aucun que le mot « terrorisme » a trouvé une place dans notre imaginaire et notre vocabulaire, maintes fois utilisés et remis en question au sein du collectif. Outre le deuxième degré, l’ironie et une bonne dose d’auto-dérision nécessaire, ce terme détourné de son contexte pointe vers un changement de paradigme: un monde où le système de la peur dans lequel nous vivons serait remplacé par celui de la douceur. Lorsqu’il ne restera plus que des terroristes qui posent de la laine, nous aurons réussi notre mission. D’ici là, nous continuerons à contaminer l’espace publique pour utiliser un autre jeu de mot. Dans la même veine, « vandalisme doux » renvoie à des interventions qui n’abîment pas le mobilier urbain. Le mot yarnbombing emploie ce même champ lexical. Cela dit, nous aimons et apprécions toutes formes d’art urbain.

La majorité de nos interventions sont faites de façon guérilla, sans permission. Par contre, nous nous faisons souvent inviter à intervenir dans l’espace publique. Légales ou non, nos actions mettent de l’avant le côté ludique et rassembleur, et non l’acte de désobéissance, afin de faire réfléchir et toucher les gens. Le but étant de rendre cette pratique le plus accessible possible et non l’apanage de quelques-uns. Pas que les autres types d’actions ne soient pas valides ou nécessaires mais ce sont celles qui nous interpellent et celles que nous avons envie de faire. Nous nous sentons libres d’explorer nos lubies et rêvons de lois qui permettraient de mettre de la laine partout!

Au-delà des utopies, de nos idéaux et convictions individuelles, nous tentons de suivre notre instinct, d’œuvrer dans l’ouverture, d’échapper aux dogmes (sous toutes ces formes et coutures) tout en veillant à ne pas se faire récupérer et — surtout — ne pas se prendre trop aux sérieux. Beau programme!

Notre seul et unique but est de recouvrir la ville de laine car nous avons une foi aveugle dans le pouvoir rassembleur de la fibre.

Nous cherchons ainsi à faire augmenter le BNB: le Bonheur national brut.

Nous aimons expérimenter et nous ne nous imposons aucune limite, surtout idéologique, si un projet nous plaît. Notre démarche suit la voie du cœur et de l’inspiration et non de l’intellectualisation. Nous n’avons pas l’arrogance de croire que le tricot-graffiti changera le monde mais nous y croyons suffisamment pour essayer!

Nous avons fait différents types d’interventions depuis notre formation en 2011. Nous sautons souvent à pieds joints dans de nouvelles aventures. Nous apprenons au fur et à mesure ce qui fonctionne ou non pour nous. Nous avons répondu avec enthousiasme à l’appel de nombreux organismes qui voulaient embellir l’espace urbain et retisser le lien social. Nous avons lancé des initiatives pour permettre la réappropriation de l’espace urbain par la population et nous prononcer sur des causes qui nous tiennent à cœur.

Singulier et inhabituel, le projet de la rue St-Denis a commencé, comme c’est souvent le cas, par une rencontre humaine. Le directeur de la SDC, qui est aussi un artiste, un poète, nous a donné carte blanche pour nous exprimer, nous amuser et embellir l’artère commerciale à notre façon. Nous avons accepté un cachet. La rencontre entre ces deux univers distincts, antinomiques, l’art de rue et le commerce, est particulier mais nous avons osé aller au-delà de notre zone de confort. Et le fait que c’était commissionné, n’enlève rien à nos convictions. Nous avions une vitrine pour faire passer un message et nous avons sauté sur l’occasion. En aucun cas, ce type d’intervention nuit aux artistes et aux activistes qui œuvrent dans l’illégalité — au contraire. L’espace publique étant a priori masculin, y ajouter une touche de féminin, même grâce à une commission, est un apport plus que bienvenu dans le paysage urbain. Après tout, c’est de laine dont on parle!

Une fois posés, les tricots ne nous appartiennent plus. La rue se les approprie. Un espace de communications s’ouvre. Nous n’avons été aucunement offusquées de leur envol. Plutôt surprises, surtout curieuses et un peu tristes sur le coup car moins de gens ont pu en profiter: des réactions tout à fait humaines et normales. Nous ne savons pas qui les a retiré. Nous ne pouvons donc pas nous prononcer sur les raisons de leur disparition.

La question de la commercialisation de l’espace public, de la gentrification et du rapport de forces dans une société capitaliste est complexe et nuancée. Le rapport entre l’artiste et le commerce aussi. Il faut rester vigilant mais il faut aussi se préserver de l’extrémisme qui finit toujours par soutenir le système qui le nourrit. Il n’y a pas de positionnement parfait, sans faille (à part les dogmes que nous tentons d’éviter à tout prix).

Savoir respecter la multitude des voies est cruciale même – et surtout – dans l’art urbain. Il y a assez de place sur cette planète pour plusieurs pratiques qui ultimement, vont dans le même sens, même si elles n’utilisent pas toujours les mêmes tactiques. Il y a assez de place pour qu’on puisse TOUTES s’amuser, chacune à notre façon. Nous œuvrons toutes à la réalisation d’un monde plus juste, égalitaire — et plus doux.

La seule radicalisation qui mérite notre attention est celle du cœur.

Tricot pour la paix

Membre du collectif Les Ville-Laines

Le 16 et 17 août aura lieu le Festival de théâtre de rue de Lachine.

Les Ville-Laines habilleront une cabine téléphonique de laine lors d’une performance intitulée 1-800-VILLE-LAINES. Je serai sur place samedi de 19h à 22h. Venez faire un tour!

Lachine

Les Ville-Laines, en collaboration avec La Société de Protection des Antiquités de Communications Eclectiques (SPACE), a pour mission de redonner vie aux vieilles choses inutiles. Reliques d’une époque révolue, les cabines téléphoniques parsèment encore heureusement notre paysage urbain sans que personne ne les remarque. Ajoutez une bonne dose de chaleur, de douceur et de couleur et observez les réactions!

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Depuis plus d’une semaine, un vélo tricoté se trouve au coin de rue la Beaubien angle Boyer dans la Petite-Patrie, le quartier où j’habite, sur lequel est inscrit « Arrêtez la corruption, pas les cyclistes. » C’est l’oeuvre de l’artiste et tricoteur militant Ze.

Un commentaire à la fois sur les  »pièges à tickets » pour cyclistes et la corruption au sein de l’administration de la ville. Un bel exemple de tricot engagé.

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Hier, j’ai installé avec collectif Les Ville-Laines des tricot graffitis sur les lampadaires de la rue St-Denis entre les rues Roy et Gilford. Ça nous a pris 8 heures à 6 personnes pour accrocher 50 pièces de 5 à 6 pieds de hauteur (diamètres variables entre 13 et 30 pouces). Un merci tout spécial à Pandora et Szandra pour leur aide incommensurable!

Le projet d’art public 50 Lampadaires transfigurés initié par Joël Pourbaix, directeur général de la SDC Pignons Rue St-Denis, ajoute une touche ludique et fait main sur l’artère commerciale. Beaucoup de gens nous ont remercié pour notre geste durant l’installation. L’intention est de mettre de la couleur, de la douceur et de la joie dans la vie des passants. Chaque lampadaire est unique et assemblé avec amour. Bien entendu, je n’ai pas pu m’empêcher de broder le mot PAIX sur un des tricot!

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Les tricots devaient rester trois mois sur les lampadaires mais au bout de trois semaines, ils avaient pratiquement tous disparus. Plus de quarante avaient été enlevés sans qu’on sache par qui, comment ou pourquoi. Lire l’article sur le blogue urbain du Devoir qui pose la question qui brûle toutes les langues : Pourquoi s’opposer au tricot?

St-Denis
St-Denis

St-Denis

St-DenisSt-Denis

St-Denis_38+ de photos sur la page Facebook et sur le blog du collectif Les Ville-Laines.

Aujourd’hui, j’ai eu le privilège d’animer un atelier de tricot piratage à la Fête des Aînés organisée par Tandem RPP dans le Parc Molson. Il s’agit d’enjoliver la ville avec du tricot dans le but de mettre de la chaleur et de la douceur dans nos vies. C’était une belle journée remplie de chaleur humaine et de gaieté. Nous avons tricoté, échangé et réchauffé un arbre avec du tricot. Nous avons aussi recouvert un pot d’un tricot-graffiti « collectif » pour le CDC de Rosemont situé au 5350 Lafont. Merci à tout-es les participant-es!

Fête des AinésFête des Ainés
Tandem RPP Fête des Ainés

Hier, j’ai célébré la Journée mondiale du tricot avec Les Ville-Laines. Pour l’occasion, nous avons envahi le site de la TOHU!

TOHU

TOHU

TOHUVous trouverez ici le dernier article sur Les Ville-Laines dans le Journal de Villeray intitulé « Le tricot, c’est le fun! »

TOHU
+ de photos sur la page Facebook des Ville-Laines.

Tour EiffelEn mai, j‘ai rencontré un groupe de tricoteuses engagées et solidaires lors de mon passage à Paris! Juste Val et ses amies Monette et Céline avec lesquelles j’ai passé un après-midi délicieux à tricoter et papotter au Tugalik, un petit resto bio sur la rue Saint-Placide dans le 6e. Elles ont crocheté pleins de carrés pour l’Échangeur Tricot, un tricot-graffiti collectif qui sera réalisé cet automne à Montréal par Les Ville-Laines.

Tricot

Naturellement, je ne pouvais pas repartir sans laisser une trace…

Images et musique : EQCQ

Paris love Montréal

Merci à Juste Val pour avoir enjolivé le graffiti avec de jolis cœurs!!! ❤

Dalle de BétonLe 12 mai 2013, de 13h à 16h, j’anime un atelier de tricot-graffiti gratuit et ouvert à tous en association avec le Repaire des 100 Talents dans le cadre de la Semaine Nationale de la Santé Mentale qui s’intitule La beauté fait du bien à tous! Le collectif Les Ville-Laines sera de la partie! Nous invitons la population à recouvrir les dalles de béton de laine au coin des rues St-Hubert et Rosemont afin d’enjoliver cet espace abandonné. Le Repaire des 100 Talents est situé au 5867 Saint-Hubert. J’en profite pour repartager l’excellent billet de l’ACSM-Montréal sur les bienfaits du tricot:

http://acsmmontreal.qc.ca/2012/12/19/le-tricot-une-activite-qui-favorise-le-mieux-etre-la-creation-de-liens-et-la-solidarite/

Le résultat final… merci et bravo à tous les participant-es!!!

Repaire

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