En route vers la Nouvelle-Orléans, j’ai pu observer de plus près le monde « post » pandémie hors de mes quatre murs. De retour en mode voyage d’affaires, j’ai émergé de mon cocon telle une chrysalide propulsée vers les États-Unis à la fois curieuse et appréhensive. Après plus de deux ans de précautions et d’isolement, quel monde m’attendait de l’autre côté de la frontière? Des vols annulés à répétition pour cause de manque de personnel ou bris mécaniques ont rendu mes déplacements difficiles. Rentrer à la maison a été un périple en soi. La présence de Covid se faisait sentir dans tous ses effets; dans les problèmes de la chaîne d’approvisionnement, l’absence du port du masque et mes premiers symptômes dès mon retour. J’avais évité le redoutable virus jusqu’ici mais il m’a rattrapé. À l’aéroport international de Philadelphia, je n’ai pu m’empêcher de remarqué un espace « cozy » recouvert de laine. Au moins le nouveau monde n’a pas perdu son humanité. Nous avons encore plus besoin de douceur. Surtout lorsque nous sommes en transit.
En ce moment, c’est toute la planète entière qui est en transit et bien entendu, nous avons tout(e)s besoin de plus de douceur pendant cette période étrange qui chamboule tout.


